A l’accession du Sénégal à la souveraineté, les activités de la surveillance des pêches étaient à la charge de la Direction de l’Océanographie et des Pêches maritimes (actuelle Direction des pêches maritimes), en collaboration avec la Marine nationale comme bras armé.
À partir de 1982, notre pays a bénéficié du soutien du Canada avec la mise en place du Projet de Surveillance de Pêches au Sénégal (PSPS). Ce projet a permis la révision de la législation, l’acquisition de moyens naval et aérien, l’installation de stations côtières le long du littoral et la mise en place d’un programme observateur des pêches.
A la fin du projet en 1998, le Sénégal, dans une dynamique de pérenniser les acquis dudit projet, création en 2000 la Direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches (DPSP).

  • Révision de la législation
  • Acquisition de moyens navals et aériens
  • Installation de stations côtières le long du littoral
  • Mise en place d’un programme d’observateurs.

En l’an 2000 : Création de la Direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches (DPSP)

Cadre juridique

I. Cadre juridique international, sous régional et national

I.1 Cadre juridique international

Il a pour objectif de prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche INN en proposant à tous les États des mesures systématiques, efficaces et transparentes à mettre en œuvre par le biais, notamment, d’organisations régionales de gestion des pêches appropriées, établies conformément au droit international. Le Sénégal, à la suite des recommandations de la FAO, a adopté un plan d’action national de lutte contre la pêche INN.
Toujours au plan international, le Sénégal est membre de la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique (ICCAT), de la Conférence Ministérielle sur la Coopération Halieutique entre les États Africains de l’Océan Atlantique (COMHAFAT) et du Comité des Pêches pour l’Atlantique Centre-Est (COPACE).

I.2 Cadre juridique sous régional

Au niveau sous régional, le Sénégal a ratifié la Convention du 29 mars 1985, amendée le 14 juillet 1993 à Praia (Cabo Verde) portant création de La Commission Sous-Régionale des Pêches (CSRP).
Ainsi, pour améliorer la gestion durable des pêcheries dans les zones maritimes sous juridiction de ses Etats membre, l’organisation intergouvernementale de coopération halieutique a institué plusieurs conventions, protocoles et accords dont le Sénégal est signataire. Il s’agit de :

Le droit de poursuite, tel qu’exposé dans la convention de Montego Bay, comporte des limites en ce qu’il ne peut s’étendre dans les eaux sous juridiction d’un autre État sans son autorisation. Cette donne pose la problématique de la coopération entre les États dans la mise en œuvre des opérations de surveillance. C’est en cela que la convention sous régionale constitue un outil pertinent dans la mutualisation des moyens de surveillance des Etats pour offrir un maximum d’efficacité en matière de surveillance des pêches.
Cependant, l’efficacité de la convention reste assujettie à la prise de protocoles entre États concernés.

I.3 Cadre juridique national

La réglementation en matière de pêche au Sénégal est en cohérence avec les Politiques et Directives en vigueur édictées par les organisations régionales de pêche et les organisations d’intégration économiques au niveau sous régional et régional.
Elle s’inspire du Cadre politique ainsi que de la Stratégie de Réforme de la pêche et de l’aquaculture élaborés par l’Union Africaine et le NEPAD, notamment en ce qui concerne l’importance accordée à la Directive n°03/2014/CM/UEMOA instituant un régime commun de Suivi, de Contrôle et de Surveillance des pêches au sein de l’UEMOA.
Ainsi, le cadre juridique national repose sur les textes principaux ci- dessous :

I.3.1 Les lois